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Posted: Mon 18:28, 23 Sep 2013 Post subject: hollister pas cher La dynastie Henochsberg, le cin |
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David a un autre parcours. Il ne s'en cache pas [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/]hollister pas cher[/url] : "Je voulais être comédien." Il n'est pas devenu le Léa Seydoux masculin... mais un entrepreneur, patron d'une centrale d'achat dans la restauration. Jusqu'à ce que son père lui demande de lui "donner un coup de main". Les cinémas parisiens étaient plombés par l'arrivée des cartes illimitées, déplumés par l'appétit des multiplexes pour les "films d'auteur grand public". David s'est investi dans l'exploitation. A corps perdu, comme son père en son temps. C'est lui, le trentenaire qui est désormais le patron du groupe rebaptisé Etoile-Cinémas.
Pour le récit de la grande époque, il faut l'entretien téléphonique avec Jean Henochsberg, un peu souffrant. Une voix étonnamment jeune raconte : "A Paris, il n'y avait pas de concurrence entre les salles. L'économie était tendue, mais nous nous faisions plaisir. On a eu à peu près tous les bons films."
aimaient par-dessus tout [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] leurs films ?
Qui sait, en effet, que derrière leur nom se cachent trois salles parisiennes historiques acquises par le pater familia : le Saint-Germain-des-Prés en 1980, puis le Balzac aux abords des Champs-Elysées, en 1981, du moins 50 % des parts, l'autre moitié restant aux mains d'une autre famille du , les Schpoliansky ; enfin la [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] Pagode, depuis 2000, qui tr?ne dans le calme et chic 7e arrondissement. Deux autres fleurons, trop co?teux, ont été revendus, Le Racine et Les Trois . Le parcours des Henochsberg reflète l'histoire récente et complexe du cinéma d'art et essai dans la capitale, entre rayonnement et grande fragilité.
Dans le grand loft qui leur sert de lieu de travail, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] rue de la Fontaine-au-Roi, où le prix de l' flambe un peu moins qu'ailleurs, toute l'histoire familiale est là. Ici, les bureaux d'Alexandra Henochsberg. La jeune femme a créé sa société de distribution, Ad Vitam, en 1999. L'équipe a eu du nez, a sorti en salles Le Cauchemar de Darwin (2005), d'Hubert Sauper, Lady Chatterley (2006), de Pascale Ferran, ou encore Mammuth (2010), de Beno?t Delépine et Gustave Kervern. Après la distribution, la production : Ad Vitam vient de pour le premier long métrage de Cécile Ducros.
Au début des années 2000, le Saint-Germain-des-Prés sombrait. Décision fut prise d'en "un bijou", au prix de travaux colossaux. Mais rien à , la courbe ne [url=http://board.mathopenbank.org/index.php?p=/discussion/37625/ugg-pas-cher-thinking-digitally-digital-document-management-inside-the-public]ugg pas cher Thinking Digitally - Digital Document Management Inside The Public[/url] s'inverse toujours pas. "Nous louons la salle, pour des avant-premières, on décroche les films, on s'arrache les cheveux", résume Alexandra Henochsberg. Léo, le fidèle collaborateur, passe la tête. "Dans les années 1995-2000, on pouvait encore des monosalles art et essai. Aujourd'hui, elles sont structurellement déficitaires."
Doté de 1 500 fauteuils, financé gr?ce à émas, le nouveau vaisseau vise les 400 000 entrées par an. "Nous développer, c'est la seule fa?on de nos trois salles historiques", expliquent en choeur le frère et la soeur. Lui : "On a deux ans pour une identité à ce lieu, avant l'arrivée des dix-huit salles de l'UGC, dans la ZAC Claude-Bernard. ?a va être dur..." L'Etoile-Lilas est le dernier grand projet imaginé par Jean Henochsberg, avec son fils David. Alexandra assurera la programmation avec , compagnon de route du père.
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Ce petit détail, on le doit à . "J'y tenais beaucoup. Les spectateurs aiment se . Chaque fois que je vois un beau film, je me rappelle toujours de l'endroit où j'étais assise. Chez nous, le travail est artisanal", dit-elle.
Ce "nous", c'est la Henochsberg - prononcez Henoksberg - qui a créé un petit circuit art et essai dans la capitale, avant de développer ses antennes bien au-delà : à Chelles (Seine-et-Marne), à Vichy (), bient?t à Béthune (Pas-de-Calais) avec un multiplexe de neuf salles en construction, sans "un projet de rachat" en tenu top secret...
Les Rivette, Rohmer, Godard, ont défilé. Des génies, parfois insupportables... "Au Saint-Germain, Godard était venu m' parce [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] que certaines couleurs du [url=http://www.zjjvst.cn/wygkcn_GuestBook.asp]doudoune m[/url] film n'étaient pas bonnes !" Jean Henochsberg éclate de . [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] Se réjouit d' des enfants "assez intrépides". Compte les jours avant [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] l'inauguration du complexe de la porte des Lilas. "Cela concrétise une longue histoire, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] que je lègue à mes enfants."
Enfin, voici le bureau de Jean Henochsberg. [url=http://guajaca.com/coppermine/displayimage.php?album=11&pid=1147]How To Leverage The Internet With Marketing[/url] Vide. "Papa" n'est pas en voyage d'affaires. Il ne travaille plus [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] vraiment, mais passe de temps à autre, de préférence le matin. Alexandra regarde son frère : "Tu es le businessman, beaucoup plus que moi." Lui : "Tu as travaillé beaucoup plus avec papa." Le frère et la soeur se ressemblent, bien que nés de mères différentes. Mêmes traits fins, même cheveux bruns, même tenue classique, jean et chemise à [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] rayures. Pas un poil de branchitude. Elle s'interroge, à voix haute : "Pourquoi sommes-nous tant accrochés à nos salles parisiennes, qui ne nous rapportent rien ? Parce que c'est l'histoire du cinéma. Et par attachement familial."
Ce n'est pas une tribu, avec neveux et cousines, juste un trio : il y a le père, , 75 ans, et deux de ses quatre enfants, Alexandra, 43 ans, et David, 33 ans. Les Henochsberg sont moins visibles que les Karmitz, avec leurs salles parisiennes frappées de la marque MK2, et bien moins puissants que les Seydoux, propriétaires des Pathé.
Vue panoramique depuis la terrasse, Paris et sa périphérie. Programmation arc-en-ciel, qui ratisse large, du film d'auteur pointu au blockbuster tiroir-caisse, de qualité, bien s?r. Pas question d' une usine, mais il faut que ?a [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] tourne...
La preuve ? Mercredi 24 octobre, le père, le fils et la fille inaugureront un complexe de sept salles, l'Etoile-Lilas, situé comme son nom l'indique porte des Lilas, à cheval sur la capitale et la proche banlieue nord-est, dans ces quartiers mixtes où cohabitent des classes populaires et des bobos.
Tout commence lorsque Jean Henochsberg rencontre "la bande de l'Olympic", du nom de ce réseau de salles parisiennes animé par Frédéric [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] Mitterrand, à des années 1970. Jean Henochsberg est alors un restaurateur prospère. Le Fernand, rue Guisarde, est une adresse à la . Mais ce bon vivant, joueur de cartes jusqu'à point d'heure, est aussi cinéphile. Il se lie avec Mitterrand, s'associe avec lui au sein de la société Gerick Films. Ensemble, en 1985, ils achètent au Papa est en d'affaires, d'. Sur le chemin du retour, ils apprennent que le film a la Palme d'Or. Adieu arrière-cuisines, bonjour les salles obscures. |
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