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clkelyqld2
PostPosted: Sun 7:01, 06 Oct 2013    Post subject: hollister sale Michael von Graffenried, la réalit

Cette fa?on de les images sous le nez des gens, de gré ou [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de force, est une autre de ses spécialités. En , en Suisse, aux Etats-Unis, le photographe organise toujours une exposition sur place. "C'est une sorte d'expiation, explique-t-il, mi-sérieux, mi-souriant. Ces sont mes racines protestantes, j'ai la culpabilité bien ancrée. Je vole les photos, c'est mal, alors c'est une fa?on de leur ." Dans son catalogue, le photographe a même pris le parti radical de ne ses oeuvres qu'en situation : face [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] au public, dans la presse, au journal télévisé... Au risque de le tout totalement illisible.
Sur les murs, celles-ci s'étalent, en rangs serrés, panoramiques : un format devenu sa marque de fabrique depuis son travail le plus connu, sur l'. Graffenried a été le seul photographe occidental à s'y régulièrement pendant les sanglantes années 1990, au moment des attentats. Pendant cette époque troublée, chacun avait peur de son ombre. "Le seul moyen de les gens, c'était de les images", dit-il. L'appareil panoramique, qu'il porte sur la poitrine, sans ni au [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] point, lui permet alors de dans l'image le plus de [url=http://bbs.auto-120.com/home.php?mod=space&uid=77981][/url] réalité possible, de toutes les couches de la société. Les images obtenues ne sont pas propres, mais vivantes et heurtées : islamistes, policiers, femmes dans la rue. Graffenried a exposé ces [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] images à Alger, en 2000. L'occasion de un film où on voit les gens se , avec [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] douleur, aux photos de l'époque.
Mais c'est surtout son pays natal, la Suisse, qui reste la première cible. Dans les années 1980, Graffenried se faisait déjà de "mauvais Suisse", car il aimait la respectabilité nationale avec des images de mendiants, de chasseurs de rats dans les égouts ou de députés qui se curent le nez à l'Assemblée nationale. Plus tard, il s'en est aussi pris à un club naturiste très fermé, aux accents new age, près du lac de Neuch?tel, dans une série étonnante et pleine de charme, "Nu au paradis". Et Graffenried, rejeton d'une grande famille suisse, n'a pas fini de régler ses comptes avec sa patrie.
Récemment, il est parti en croisade contre l'interdiction des minarets inscrite après un vote populaire dans la Constitution suisse : "Ce vote n'est pas seulement contre les musulmans, s'insurge-t-il, c'est contre tout ce qui vient du dehors. Pour les Suisses, c'est le diable !" Il a décidé de ne plus jamais dans son pays natal. Et, dans la foulée, il a réalisé une vidéo tournée à Londres, où l'on voit l'érection d'un minaret. "?a ressemble à un pénis, s'amuse le photographe. Et c'est l'Etat qui construit ?a !"
Jusqu'au 13 juin, la Maison européenne de la photographie (MEP), à Paris, offre à ce trublion à l'accent sa première , intitulée "Outing". Il faut le aux visites guidées de la MEP, qu'il assure en personne : un spectacle à lui tout seul, avec moulinets de bras et débit mitraillette, où il raconte l'envers et l'endroit de ses photographies.

Cela fait longtemps que le photographe cultive ses talents de provocateur médiatique. Récemment, c'est la ville de New Bern, en Caroline [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] du Nord, qui en a fait les frais. La ville a été fondée par [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] un [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] ancêtre du photographe, Christoph von Graffenried - "Un aventurier, la honte de la ", rigole son descendant. Ce dernier n'a pas donné dans l'hommage respectueux : à [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] New Bern, il a photographié des vétérans d' débauchés dans des bars à filles, des obèses, des pauvres... La polémique a atteint les journaux locaux.
jusqu'aux oreilles, de petites lunettes rondes, des cheveux et des mots en bataille. Et pourtant, partout où Michael von Graffenried passe, les sourcils se froncent, les dents grincent. Sa recette ? Il ne montre, dit-il, que "la réalité". Mais "elle est souvent difficile à affronter".
"Outing ", Maison européenne de la photographie. 5-7, rue de Fourcy, Paris 4e. Tél. 0 1-44-78-75-00. Jusqu'au 13 juin. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Du mercredi au dimanche, de 11 heures à 20 heures. Mo Sain-Paul. De 3,50 ? à 6,50 ?. Visite guidée par l'artiste, samedi 5 juin, à 11 heures. Catalogue, 184 p., 18 ?. "Eye on Africa", galerie , 36, [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] rue Falguière, Paris 15e. Jusqu'au 3 [url=http://bbs.wangxiao.cn/forum.php?mod=viewthread&tid=551538&fromuid=748704]hollister france Défis énergétiques et compétitivité allocution de Delphi[/url] juillet.
Par cette confrontation systématique, Graffenried veut "ouvrir les yeux" des gens. En 2005, après réalisé un travail choc sur un couple de toxicomanes, "Cocaine Love", le photographe a loué des panneaux [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] publicitaires géants pour les passants à se avec cette réalité. A la MEP, les Fran?ais aussi sont [url=http://www.mm96.com/home.php?mod=space&uid=201733][/url] pris à partie. Graffenried y a installé un distributeur automatique : quand on y met un jeton, il en tombe un kit avec tout ce qu'il faut pour se . Choquant ? Cette machine est fran?aise. "Personne ne veut le !, s'étonne le photographe, qui l'a empruntée à l'association SAFE. On en trouve dans la rue, tout près d'ici. Mais quand on ne veut pas les choses, on ne les voit pas."

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