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L'autre question sensible non encore résolue liée au retrait des troupes combattantes fran?aises du sol afghan porte sur la sécurisation des activités de formation délivrées par les Fran?ais aux forces de sécurité afghanes qui doivent au moins jusqu'à la fin 2014.
Le président fran?ais a précisé que "plus de [link widoczny dla zalogowanych] 2 000 [soldats] seront rentrés en France d'ici la fin de l'année". Selon un diplomate présent sur place, ce retour devrait se en deux vagues : une petite partie d'ici fin juin, puis l'essentiel à la fin de l'automne. "Vous serez à [link widoczny dla zalogowanych] No?l à la maison", a répété le chef de l'Etat à quelques jeunes soldats avec lesquels il s'est entretenu brièvement à la fin de son discours.
"Le temps de la souveraineté afghane est venu", a commencé par [link widoczny dla zalogowanych] le chef de l'Etat devant une centaine d'hommes de la task force Lafayette. Rappelant que la France était intervenue en Afghanistan au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 "pour contre ceux qui avaient encouragé le terrorisme", M. Hollande a justifié sa décision par le fait que "la menace terroriste qui visait notre territoire national comme celui de nos alliés depuis l'Afghanistan, sans totalement disparu, a été en partie jugulée". Avant de , "vous avez exécuté votre mission, et allez l' jusqu'au bout".
Si les autorités afghanes ont proposé d' la sécurité des formateurs fran?ais, la France semble plus que réservée sur cette option. Les cas d'infiltrations d'insurgés parmi les recrues afghanes ont largement entamé la confiance entre Fran?ais et Afghans. Les soldats fran?ais ont été les [link widoczny dla zalogowanych] plus durement touchés depuis [link widoczny dla zalogowanych] six mois par ces attaques. La protection des instructeurs fran?ais nécessitera la présence de troupes de combat, mais leur nombre n'a pas été arrêté.
POUR L'APR?S, DES PROGRAMMES D'?DUCATION ET DE SANT?
La question du retrait logistique reste, quant à elle, toujours en suspens. Néanmoins, selon une source militaire, en Afghanistan, parmi les pistes privilégiées, le rapatriement des matériels, notamment les véhicules, par voie aérienne et par [link widoczny dla zalogowanych] serait privilégié. Ce retour devrait neuf mois.
"LA MENACE TERRORISTE A ?T? EN PARTIE JUGUL?E"
Par ailleurs, le Pakistan n'a toujours pas rouvert l'accès de son territoire aux convois de l'OTAN, dont ceux approvisionnant les troupes fran?aises. La négociation achoppe sur des questions d'indemnités versées à Islamabad pour chaque camion transitant sur son sol, alors que le attend toujours des excuses officielles des Etats-Unis après une bavure de l'OTAN ayant causé la mort de 24 soldats pakistanais en novembre 2011.
Accompagné des ministres des et de la , Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, du chef d'état-major des ées, l'amiral Edouard Guillaud, de son diplomatique, Paul Jean-Ortiz, et de son , Aquilino Morelle, le président de la République a immédiatement embarqué à bord d'un hélicoptère Caracal de l' de l'air en direction de la base de Nijrab, en Kapisa, à une quarantaine de kilomètres de Kaboul.
A la mi-journée, M. Hollande devait enfin se à l'ambassade de France, non loin du palais présidentiel. Il devait notamment y une douzaine de personnalités, parmi lesquelles des élus, des défenseurs des droits de l'homme, ainsi que "des représentants des forces vives éduquées qui essaient de pour la construction d'un Etat de droit", selon l'expression d'un diplomate de l'Elysée.
a atterri à l'aéroport militaire de Kaboul, vendredi 25 mai, pour un déplacement de six [link widoczny dla zalogowanych] heures en .
"Ce sera l'occasion de de l'après, de que le retrait des forces combattantes ne signifie pas la fin de notre [link widoczny dla zalogowanych] présence dans le pays mais que la France entend présente en Afghanistan à travers des programmes d'éducation et de santé, et aussi en aidant à la construction d'un Etat moderne", indiquait l'entourage du président de la République avant [link widoczny dla zalogowanych] la rencontre entre les deux hommes.
M. Hollande devait être de retour à Paris à 21 heures. Dix jours après son investiture, il effectuait son quatrième déplacement à l'étranger après Berlin, le 15 mai, les Etats-Unis, du 18 au 21, et Bruxelles, le 23. La dernière visite d'un président fran?ais en Afghanistan remontait au 12 juillet 2011. , qui y avait alors passé cinq heures, avait annoncé le départ de 1 000 hommes d'ici fin 2012. C'est donc un retrait deux fois plus important qu'est venu son successeur.?
De même, les convois fran?ais sur les routes afghanes exigent la présence de forces armées. Selon la même logique, l'armée fran?aise souhaite [link widoczny dla zalogowanych] protéger elle-même ses camions et ses personnels.
Des discussions avec les pays voisins de l'Afghanistan sont toujours en cours pour les voies terrestres mais ceux-ci feraient les prix d'une manière jugée exorbitante par les autorités fran?aises.
Quatre jours après le [link widoczny dla zalogowanych] sommet de l' à Chicago, au cours duquel il a confirmé le caractère "non négociable" de son engagement pris pendant la campagne présidentielle de procéder au retrait des forces fran?aises en Afghanistan d'ici à la fin 2012, M. Hollande s'est d'abord rendu dans cette région, au nord de Kaboul, où sont basés les deux tiers des 3 600 soldats fran?ais engagés dans le cadre de la Force internationale de l'OTAN en Afghanistan, pour leur les raisons de sa décision.
En Kapisa, M. Hollande est resté une heure. Après écouté une Marseillaise a capella dans un hangar, [link widoczny dla zalogowanych] et s'être fait une coiffe afghane en laine claire, le chef de l'Etat a ensuite regagné Kaboul, en milieu de matinée, pour y le président ?, avec lequel il s'est déjà entretenu dimanche à Chicago.
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