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C'est ce qu'on appelle la question de la participation du "secteur privé". Elle obéirait à la morale autant qu'à l'économie : ceux qui ont gagné de l'argent en achetant de la dette souveraine doivent à les Etats émetteurs... Quitte, pour ce , [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] à certaines de leurs créances, qu'il s'agisse d'en les délais de remboursement, d'en le montant ou, lorsqu'elles viennent à échéance, de s' à autant de nouveaux emprunts.
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Les Dix-Sept ont convenu d'une nouvelle assistance de quelque 110 milliards d'euros. Mais prétextant une possible révolte de ses contribuables, l' d'Angela Merkel, bient?t suivie par les et la , entend que le secteur privé participe, cette fois, à l'opération. Pas question qu'il ne s'agisse que d'"argent public" venant du Fonds d'aide de l'Union, de la Banque centrale européenne (BCE) ou du Fonds monétaire [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] . Les acheteurs de bons du Trésor grecs - banques, compagnies d'assurances, fonds de pension, etc. - doivent au deuxième plan de sauvetage de la Grèce.
Ajoutez à cette attitude irresponsable quelques interrogations des Italiens sur leur propre redressement budgétaire et [url=http://www.ebay.com/itm/aw-cgi-/221118406278?clk_rvr_id=468831012783]doudoune moncler La prohibiti[/url] vous avez le feu à la zone euro : le doute [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] sur la solidité de l'ensemble. Cette crise, les Dix-Sept l'ont ainsi fabriquée tout seuls. Ils ont affiché la désinvolture d'Etats qui ignoreraient que les marchés, créatures sensibles, ne détestent rien plus que le flou et l'indécision.
Pour son malheur, l'euro souffre ainsi du même mal congénital que celui affectant les velléités de politique extérieure et de sécurité communes : alors que son [url=http://hccweb5.bai.ne.jp/~hdi11101/yybbs/yybbs.cgi]barbour uk 47 % des Français [/url] existence suppose un minimum d'esprit de solidarité, le sens d'un intérêt partagé, il a été lancé au moment où, les campagnes souverainistes aidant, les Etats membres regagnaient toutes leurs prérogatives aux dépens des institutions communautaires. La crise de l'euro est une crise de l'Europe, de l'envie d'Europe - l'histoire d'une libido qui flanche.
Il ne dépendait que des dix-sept membres de l'union monétaire d'empêcher que la méfiance des marchés s'étende à l' et à l', transformant une difficulté périphérique en crise centrale. On le sait, la dette publique cumulée des trois pays [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] les plus mal en point de la zone euro - la , l' et le - ne représente que 6 % à 7 % du produit intérieur brut de l'. Rien qui ne devrait dépasser les capacités d'emprunt des seuls Dix-Sept. Mais ils s'y sont pris de telle manière qu'ils ont semé la panique sur les marchés et le doute sur la solidité de l'ensemble de la zone. Ce ne sont pas les marchés qui [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] ont imposé leur loi ; ce sont les Etats qui n'ont pas été au rendez- !
Philip Stephens, le plus européen des commentateurs du , décrit une Europe redevenue "westphalienne". Comme le voulait le traité de paix de Westphalie signé en 1648, elle s'organise à nouveau autour de la notion sacralisée de souveraineté nationale. C'en est fini - dit Stephens pour le - de cette "expérimentation postmoderne que fut (...) une construction européenne fondée sur l'idée de souveraineté partagée".
Volontaire ou forcé, cet engagement revient pour les agences de notation à déclarer la Grèce en défaut de paiement, même temporaire, sur une partie de sa dette. De cela, la BCE ne veut [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] pas. Ce serait pour la zone euro une funeste première, ce que le milieu appelle bizarrement un "événement de crédit", en fait un événement qui jetterait le discrédit sur l'ensemble de l'union monétaire européenne. Il entamerait la réputation de l'euro ; il conduirait, dans toute la zone, à un relèvement des taux d'intérêt. Bref, une catastrophe !
n'est pas financière, elle est d'abord politique. Elle ne témoigne pas de la cupidité des marchés ; elle reflète l'irresponsabilité des gouvernants de la zone. Elle est moins une affaire de technique financière que [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] le symbole du malaise européen en général, [url=http://park10.wakwak.com/~hahha/cgi-bin/simajiri.cgi]barbour uk outlet La vraie Mm[/url] moins une question de ressources que de coordination . Plus grave : elle était évitable.
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Il fut un temps où un chancelier allemand dans de telles circonstances - qu'il s'appelle ou - avait assez d'envergure politique pour à ses élus : l'intérêt supérieur de l'Allemagne est de ne rien qui puisse l'euro. Il fut un temps où le même chancelier pouvait, à l'appui de sa démonstration auprès des contribuables allemands, évoquer aussi l'intérêt [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] supérieur de l'...
A l'évidence, ce temps n'est plus. L'Allemagne est comme les autres membres de l'Union : repliée sur elle-même, d'abord attachée à la de ses [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] intérêts nationaux - bref, ayant de l'Europe une vision strictement comptable, "à la Thatcher". Premier ministre britannique de 1979 à 1990, tenait à ce que Londres ne contribue pas -d'un penny de plus à l'Europe que ce qu'elle en recevait.
Au départ, il ne s'agissait que de se d'accord sur un deuxième plan d' financière à la Grèce. Le premier n'a pas suffi. Les comptes d'Athènes sont tellement plombés [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] (une dette publique de l'ordre de 150 % du PIB) que la Grèce ne peut ses déficits en allant sur le marché. Pour que ses bons du Trésor trouvent acquéreurs, il lui faudrait des taux prohibitifs, qui ne feraient que l' plus avant dans la dette.
Pour l'éviter, voilà deux [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] mois que les Dix-Sept sont engagés dans la quête d'un improbable graal : un montage miracle qui ne donnerait pas à la fameuse "participation du secteur privé" l'inélégante allure d'un "événement de crédit". Deux mois [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] que, de réunion en réunion, ils se querellent sur la bonne formule, annoncent des bribes de solution au compte-gouttes, pinaillent et, pire, donnent l'impression de l'indécision la plus totale, comme si le temps ne leur était pas compté.