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Ce compromis reposait sur l'idée, selon une formule en vogue dans la social-démocratie de l' du Nord, que "le marché est un bon serviteur mais un mauvais ma?tre". Il a permis, là où il a été à l'oeuvre, de fa?onner les s les moins inégalitaires et les plus humaines qu'ait connues l'histoire de l'humanité. L'enjeu actuel pour la social-démocratie est de appui sur cette nouvelle crise, qui pourrait être plus grave que la [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] précédente, pour en oeuvre un nouveau compromis avec le capitalisme. Pour y , deux conditions doivent être réunies.
Face aux dangers des replis nationaux communautaristes et aux tentations autoritaires que la crise va , la social-démocratie doit [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] ferme dans son attitude d'ouverture. Là est son identité véritable, la source de ses succès passés et la promesse de son renouveau.
Et cette alternative, bien peu de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] gouvernements à travers le monde la privilégient, compte [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] tenu des échecs passés - et présents. dans ces conditions une position définie essentiellement par l'anticapitalisme ou l'antimondialisation laisserait la social-démocratie sur le bord de la route sans moyen de ma?triser l' de nos pays et de nos sociétés, et laissant à d'autres le soin de le . Il faut donc un discours idéologique qui n'a strictement aucun effet concret pour un discours, et surtout une action, qui remette réellement la social-démocratie [url=http://2bsecure.in/blogs/post/12585]barbour outlet Automatic Money Sites[/url] en selle comme force de proposition et de gouvernement, non seulement en France mais dans le monde.
Certes, une meilleure coordination des Etats est nécessaire, nous venons de le . Mais la crise a montré aussi que les Etats ont perdu du temps en faisant leurs intérêts propres avant ceux de l'Europe elle-même, avant de qu'il n'y avait d'autre solution qu'européenne puis ensuite mondiale. Quant aux institutions supranationales européennes, si la Banque centrale européenne (BCE), qui jouit d'une certaine autonomie, a su vite réagir, en revanche, la Commission, moins autonome, n'a pas joué le r?le qu'elle aurait d?, étant obligée de les Etats t?tonner avant de se à l'évidence de la nécessité d'une politique européenne.
La seconde condition est de refaire du projet politique européen le grand projet social-démocrate, projet que la social-démocratie n'aurait pas d? s' au cours des dernières années et que, collectivement, elle a été incapable de quand elle en avait les moyens politiques à la fin des années 1990. La véritable protection des Européens ne passera pas par les Etats agissant isolément, comme la situation actuelle le démontre amplement, mais par une puissance européenne.
Un projet qui n'attend pas tout de l'Etat mais qui assume en dernier recours le r?le de la puissance publique comme assurant la paix civile et la solidarité. Or cette puissance publique doit demain une forte dimension européenne. Si [url=http://www.weshinemusic.com/members/home]louboutin Toutes les planètes sont-elles rondes[/url] la social-démocratie ne veut pas être l'acteur principal de ce projet, elle déclinera irrésistiblement, car au coeur du projet social-démocrate [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] demeure une aspiration internationaliste dont l'espoir européen est une dimension essentielle.
Ce nouveau compromis entre une nécessaire économie de marché et une volonté sociale collective doit une socialisation raisonnable des gains et une régulation suffisante à la fois, pour éviter des pertes telles que l'ensemble des sociétés en soit profondément marqué, comme ce fut le cas il y a quatre-vingts ans et comme, malheureusement, cela risque d'être le cas demain, et pour réduire les inégalités que le capitalisme crée naturellement.
La première est de ne pas en arrière sur le cheminement idéologique qui, historiquement, est celui de la social-démocratie. Il ne s'agit pas de en général qu'il faut "changer de système", ce qui ne [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] veut rien dans le monde globalisé d'aujourd'hui, mais d' le marché, de l'"encastrer" pour une expression de l'historien Karl Polanyi, car, sinon, il n'y aurait pour alternative réelle que l'économie administrée - étant donné que l'économie sociale, si elle était généralisée, conna?trait également des formes de concurrence, comme l'ont montré les théoriciens du "marché socialiste".
Le coeur de la croyance social-démocrate est la conviction que les sociétés peuvent sur elles-mêmes [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] une certaine ma?trise de leur destin et de leur fonctionnement. Il s'agit donc, aujourd'hui comme lors du premier compromis social-démocrate, de réformer le capitalisme, non d'en pr?ner la disparition, pour parti des ressources de l'économie de marché dans le [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] sens des besoins humains et de la préservation des équilibres écologiques.
Alain Bergounioux est historien, secrétaire national aux études du .
de le contr?le d'une situation dramatiquement compromise. L'heure de la -démocratie pourrait-elle à nouveau ? Oui, si elle est capable d' intellectuellement et politiquement ses responsabilités dans cette crise.
D'abord, le sens de son action et le cadre dans lequel elle doit être conduite. La social-démocratie moderne, celle née après la grande crise de 1929, tout en continuant à les inégalités et les irrationalités créées par le capitalisme, a admis que sa capacité à la production de richesses et le développement prêtait de moins en moins à [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] discussion. Elle a été en position de force, surtout au lendemain de la seconde guerre mondiale, pour un compromis central entre l'idée socialiste et le capitalisme, et celui-ci à [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] l'.
Qui ne voit, en effet, que l'affaiblissement de la social-démocratie, depuis dix ans, en Europe correspond à la crise de la construction politique européenne. Que la crise du projet européen entra?ne la crise de son projet tout court. Il est clair que si le premier compromis social-démocrate ne pouvait se qu'au [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] niveau des Etats-nations, le futur compromis social-démocrate ne peut s'établir qu'au niveau européen et au-delà. Les partis socialistes devraient être capables aux prochaines [url=http://www.laguajira.gov.co/web/index.php?option=com_blog&view=comments&pid=874685&Itemid=0]hollister pas cher Lost in management , par Franç[/url] élections européennes de présenter ensemble un projet unique pour un nouveau compromis social-démocrate européen. C'est l'unique condition de la relance de la social-démocratie européenne. Ce projet doit la tension fondatrice [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] de la social-démocratie, tension entre la puissance publique et le marché, tension qui lui donne son efficacité mais surtout son identité.
Gérard Grunberg est politologue.