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La visite a sonné l'alarme dans les chancelleries occidentales. Le 23 septembre, un des plus hauts dirigeants du chinois (PCC) a [link widoczny dla zalogowanych] effectué une visite surprise à Kaboul, confirmant de manière éclatante les nouvelles ambitions de Pékin en . A l'heure du désengagement des troupes occidentales du thé?tre afghan censé s' fin [link widoczny dla zalogowanych] 2014, la ne fait plus mystère de son intention de un r?le croissant en Afghanistan, pays avec lequel elle partage [link widoczny dla zalogowanych] une frontière d'environ 80 km sur [link widoczny dla zalogowanych] les hauteurs du Pamir.
Zhou Yongkang porte aussi une autre casquette. Dipl?mé de l'Institut du de Pékin, il a été directeur général de la China National Petroleum Corporation (CNPC), entreprise d'Etat chargée d' la croissance chinoise en hydrocarbures. Fin 2011, la CNPC a signé un accord pour l'exploitation de trois blocs pétroliers dans le bassin du fleuve (nord de l'Afghanistan). En 2007, une entreprise métallurgique chinoise avait également obtenu un contrat d'exploitation de la mine de [link widoczny dla zalogowanych] cuivre d'Aynak, au sud-est de Kaboul. Pékin guigne à l'évidence les ressources minérales afghanes. A l'heure du retrait occidental, la visite de M. Zhou annonce une redistribution des cartes géopolitiques autour de l'Afghanistan.
Dans ce nouveau contexte, la visite de Zhou Yongkang à Kaboul apparaissait plus que naturelle, même si le rang hiérarchique élevé de l'émissaire de Pékin a surpris. Son [link widoczny dla zalogowanych] profil permet de mieux éclairer le r?le que s'attribue désormais la Chine en Afghanistan. M. Zhou est d'abord un "super-flic" : ancien ministre de la sécurité publique (), il est chargé au sein du Comité permanent du bureau politique des questions de sécurité intérieure. Il était donc particulièrement bien placé pour , le 23 septembre, à Kaboul, un accord aux termes duquel Pékin s'engage à "entra?ner, et équiper la police afghane". Forte de près de 150 000 hommes, ladite police a jusqu'à présent été formée et financée par les nations de l'.
Que les Chinois y glissent un pied - [link widoczny dla zalogowanych] f?t-il à ce stade modeste - est une première mais s'inscrit dans une logique imparable. Avec l'amorce du retrait des troupes internationales, Pékin s'inquiète de plus en plus [link widoczny dla zalogowanych] des risques d'une dégradation [link widoczny dla zalogowanych] de la situation sécuritaire. Or la Chine ne peut passive face à la perspective d'un [link widoczny dla zalogowanych] effondrement du régime de M. Karza? et d'un retour d'un régime islamiste pur et dur à Kaboul. Eviter une contagion djihadiste dans sa province occidentale du Xinjiang, où les Ou?gours musulmans s'agitent de manière récurrente contre le joug chinois, est une priorité stratégique pour Pékin.
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A Kaboul, , membre du Comité permanent du bureau du PCC - le [link widoczny dla zalogowanych] saint des saints du régime -, a signé un certain nombre d'accords approfondissant la coopération sino-afghane en matière économique et sécuritaire. Il s'agissait de la première visite en quarante-six ans d'un membre de la direction suprême du PCC en Afghanistan ! Elle fait suite au déplacement d'Hamid Karza?, en juin, à Pékin, où le chef d'Etat afghan avait participé au sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shangha? (OCS) - forum régional créé par les Chinois pour leurs liens avec l'Asie centrale. A [link widoczny dla zalogowanych] cette occasion, l'Afghanistan et la Chine avaient décidé d'élever leur relation bilatérale à un "niveau stratégique".

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