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Ce mari discret et ce médecin, bienfaiteur omniprésent et affectueux, sont-ils des victimes ou des responsables ? Le jury populaire a tranché et Geneviève Lhermitte semble accepté sa sentence. Jusqu'à ce qu'elle brouille les [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] cartes en déposant plainte contre son psychiatre - qui n'aurait pas écouté ses appels de détresse - et se pourvoie [url=http://jdhs.vxinniang.com/forum.php?mod=viewthread&tid=2628120]moncler outlet Goldman Sachs joue aux éclaireurs pour la régulation les bonus[/url] en cassation.
Le mari de Geneviève Lhermitte et son père adoptif ont, eux, exigé en vain un droit de regard sur le scénario. Invoquant le "droit au chagrin" contre le droit à la libre expression, ils estiment peu de chances d' l'interdiction du film [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] en Belgique. Le docteur [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Schaar compte en revanche sur la France, "qui protège mieux la sphère privée", a-t-il déclaré dans Le Soir Magazine : "Je reproche à Lafosse d' tourné ce film uniquement pour du fric sur cinq cadavres."
Nicolas Crousse, chroniqueur du quotidien Le Soir, objecte que "ceci n'est pas l'affaire Lhermitte mais une fiction qui trouve sa source première dans les ténèbres de l'?me humaine". Son collègue , journaliste judiciaire, est d'un avis différent : "Le film épouse une thèse coulée dans les arguments de la de Geneviève Lhermitte. Du fond de sa prison, elle doit se réhabilitée dès lors que Cannes l'a sanctifiée."
Joachim Lafosse pouvait-il, devait-il, s' d'une affaire dans laquelle certains critiques voient une version contemporaine de Médée ? "C'est une tragédie, une [url=http://www.catcatx.com/forum.php?mod=viewthread&tid=18304]moncler sito ufficiale The Benefits Of Cheap Plastic Business Cards[/url] histoire universelle, avec des gens qui s'aiment et veulent le bien. Et qui créent le drame. [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Parce qu'ils n'ont pas la lucidité de une limite, par exemple à leur générosité", [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] a expliqué le réalisateur au Vif-L'Express. L'auteur d'Elève libre (2008) et Nue propriété (2006), des films dans lesquels apparaissent ses thèmes de prédilection - la question des limites et les [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] conflits intra-familiaux -, voulait, souligne-t-il, l'impensable. comme la névrose peut, dans certains cas, au pire du pire. Le de Nivelles a ainsi montré qu'en tuant Mehdi, Mina, Myriam, Nora et Yasmine, Geneviève Lhermitte entendait son mari, qui l'avait enfermée dans une relation étouffante, mais aussi - et [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] surtout - Michel Schaar, [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] ce "grand-père" auquel elle vouait une terrible haine. Elle l'appelait "le porc" et lui reprochait [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] d' "acheté" sa .
En février 2007, cette enseignante de Nivelles, ?gée de 41 ans, annonce à la qu'elle vient d'égorger ses cinq enfants, ?gés de 3 à 15 ans. Elle a tenté, en vain, de se en se [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] plantant un couteau dans la poitrine. Fin 2008, la quintuple meurtrière est condamnée à la réclusion à perpétuité. aux assises révèlent le triangle maudit que forment Geneviève Lhermitte et les deux personnes qui vivaient avec elle et ses cinq enfants : son mari Boucha?b Moqadem (Tahar Rahim à l'écran) et le père adoptif de celui-ci, le docteur Michel Schaar (Niels Arestrup).
Penser l'impensable
La diffusion à Cannes, dans le cadre de la , d'A la raison, cinquième long-métrage de Joachim Lafosse, a relancé dans son pays, la , une polémique sur l'histoire de cette oeuvre. Car si le public cannois a vu une fiction portée par l'interprétation exceptionnelle d', les Belges l'ont décodé à l'aune du terrible fait divers qui l'a inspirée, l'affaire Geneviève Lhermitte.
Annoncé en janvier 2010, le projet d'A la raison a immédiatement créé un malaise. La ministre de la francophone a justifié la subvention de 620 000 euros promise au réalisateur tout en exprimant des "réserves personnelles". Elles sont aujourd'hui levées, explique-t-elle, car "l'exercice est réussi" - et, peut-être, le succès public assuré...