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assez les patients vers les centres de vaccination. Ils seraient un frein à la campagne. Ils soignent néanmoins de plus en plus de cas, et demandent à être partie prenante à la vaccination. Le débat est verrouillé par deux postures?: d'un c?té des experts brandissant le nom de la science, de l'autre des praticiens drapés dans leur corporatisme. Les deux nuisent à la mise en place d'une réponse opérationnelle dont les gens, et moi, seraient les véritables bénéficiaires. Reste une évidence?: on ne peut pas prétendre une épidémie en mettant en place un dispositif médical faisant fi des représentations de ceux qui en souffrent et de ceux qui les soignent.
Le généraliste conna?t les conditions d'existence de son patient, et cela l' à l'homme qui se cache derrière la plainte. La connaissance de l'histoire, de la et de l'environnement du patient fait partie de l'acte de soin, [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] car la décision d'investigation [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] ou de traitement de la maladie s'inscrit dans toutes ces dimensions. Pour la à bien, le médecin généraliste fait appel à différents [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi%3Fmode%3Dview%26no%3D1118664%26res%3D1%26page%3D400]hollister sale La réconciliat[/url] savoirs?: savoirs biomédicaux mais aussi savoirs des humaines centrées sur l'individu ou sur les collectivité. Le médecin généraliste a un r?le de pivot du système de soin, capable d' la synthèse des diverses interventions médicales et d' un circuit cohérent de soins. Son r?le est également primordial dans la prévention et le suivi des vaccinations. Pourquoi les généralistes n'ont-ils pas été plus consultés pour la stratégie de prévention et de traitement de la grippe?A ?
Ces dernières années, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les différents gouvernements mettent [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] de plus en plus à contribution les généralistes pour la réalisation de leur de santé. L'effet recherché est cependant ruiné par une conception utilitariste des généralistes, considérés comme des "agents sanitaires", qui doivent des recommandations, parfois des obligations, légitimées par des études épidémiologiques. L'argument scientiste ne saurait et cache [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] bien souvent des décisions politiques?: ce qui est bénéfique pour une ne l'est pas forcément pour un individu. Des questions très concrètes se posent dans le quotidien du généraliste. Prenons l'exemple d'une campagne de vaccination destinée à la progression d'une épidémie. Dans une mesure que les laboratoires s'efforcent de , des incidents peuvent être bien évidemment [url=http://www.tanchun.org/home.php?mod=space&uid=7020][/url] imputables au vaccin. L'approche thérapeutique individuelle se base sur le rapport [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] entre bénéfice et risque. "La , note Michel Foucault, ne se contente pas de . Elle tue, non par ignorance, mais par . L'individu est entré dans l'ère du 'risque médical'. Or le risque médical est l'objet d'un double calcul, calcul des rapports entre les effets positifs et négatifs de la médecine, calcul également des [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] [url=http://kizuna-shuzenji.com/form/cgi/postmail/postmail.cgi]www.achbanker.com/home.php Vé[/url] co?ts d'une [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] politique médicale comme affaire de l'Etat." Basée sur la promotion de la santé de toute une population, ce n'est plus l'individu mais la vie qui devient le vrai sujet de la médecine, l'individu apparaissant comme le point de contact de la vie, de la médecine et du risque médical dans une visée proprement politique.
est médecin et [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] écrivain.
C'est la raison pour laquelle le médecin généraliste doit toute sa place dans les décisions de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] santé publique. Il est le lien "vivant" entre les préoccupations des décideurs et des soignés, afin qu'une santé publique, mal comprise, ne tourne pas à un hygiénisme qui participerait à l'oubli de l'individu. La vie n'est pas dans la médecine, c'est la médecine [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] qui est dans la vie.
La rencontre entre soignant et soigné fait le c?ur du métier de généraliste. La question du sens de la maladie y prédomine. Le malade pose sans cesse au médecin?trois questions : pourquoi cette maladie?? pourquoi maintenant?? pourquoi moi?? Et la réponse n'est répertoriée dans aucune étude épidémiologique. Ce questionnement vient à mal les certitudes d'une approche qui serait uniquement "populationnelle". Le généraliste est pris dans cet étau conceptuel, entre santé publique et santé individuelle. Des compromis sont toujours nécessaires entre les objectifs de santé publique tels qu'ils sont proposés, voire imposés, et les choix personnels de chacun des membres d'une [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] collectivité. Et ces choix sont difficiles. C'est la grande richesse de la médecine générale.